La Fédération Algérienne de Football (FAF) a vanté le bilan de son désormais ancien président Djahid Zefizef, démissionnaire pour avoir échoué à se faire élire au Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine (CAF). Dans un communiqué publié jeudi sur son site officiel, la FAF a tenu à soigner l’image de Zefizef, critiqué de toutes parts, lui qui n’a jamais fait l’unanimité autour de lui. Zefizef a présidé mardi pour la dernière fois, une réunion extraordinaire du Bureau fédéral, tenue au siège de Dely Brahim. Au cours de cette réunion, l’ancien manager général de l’équipe nationale « a fait part de sa démission aux membres du Bureau fédéral et a tenu à les remercier pour l’avoir accompagné et soutenu durant cette année au cours de laquelle, plusieurs réalisations ont été menées ».
Parmi les dossiers menés par l’ancien patron de la FAF, selon un communiqué publié jeudi sur son site officiel, il y a eu celui relatif aux joueurs franco-algériens, qui ont opté pour l’Algérie aux dépens de la France. « La reprise en charge des dossiers de la sélection nationale A, avec la précieuse collaboration du sélectionneur national, afin de permettre un renforcement de qualité de notre sélection nationale par des joueurs issus de l’immigration que sont les Houssem Aouar, Rayan Aït Nouri, Farès Chaïbi, Badreddine Bouanani, et Jaouen Hadjam, pour ne citer que ceux-là et dont la plupart avaient porté le maillot de la sélection française ». Le dossier de l’équipementier a également été cité comme l’un des acquis réalisés pendant le règne de Zefizef : « La négociation d’un nouveau contrat avec l’équipementier Adidas pour la période 2023-2026 avec des montants de dotation (2,7 millions d’euros/an) et des avantages (en nature et en numéraire) et en royalties jamais atteints auparavant ».
Sur le plan financier, la FAF s’est targuée d’avoir pu attirer, sous la présidence de Zefizef, des mannes financières avec « la signature d’une nouvelle convention de sponsoring avec la première entreprise du pays, à savoir le groupe Sonatrach pour un montant appréciable et proche de celui du partenaire majeur, Mobilis », en plus du « dégel, grâce à la bonne volonté des pouvoirs publics, des subventions annuelles de 2018 et de 2019 de la fédération algérienne de football d’un montant de 700 MDA qui profiteront au développement du football amateur ». « Pour leur part, les membres du Bureau fédéral ont tenu à remercier le président pour la confiance placée dans l’équipe qui l’a accompagnée et les efforts consentis en faveur du football national », conclut la même source.
En dehors de ces « acquis » cités, l’échec cuisant concédé par Zefizef aux élections du Comité exécutif (Comex) de la Confédération africaine (CAF) face au Libyen Abdelhakim Shalmani (15 voix seulement contre 38 pour son adversaire), restera une tâche noire durant ce court passage à la tête de la FAF. Pourtant, juste après son élection à la FAF, il s’est engagé devant les membres de l’assemblée générale, à investir la diplomatie sportive pour permettre à l’Algérie d’être, à nouveau, représentée au sein de l’instance faîtière du football africain, mais en vain. Un échec injustifié, face aux grands efforts de l’Etat offrant des structures sportives de haute qualité et des conditions « très favorables » pour un grand redéploiement de l’Algérie dans le domaine du sport et du football en particulier.
Mohamed. M
