MOTOSPORTS

Le nouveau visage américain

Liberty Media a modelé un tournant international pour la F1 avec la série Netflix Drive to Survive à l’avant-garde. Les propriétaires américains ont mis en lumière leur marché national inexploré en ajoutant des courses à Miami et le retour du Grand Prix de Las Vegas, atteignant désormais trois manches annuelles aux Etats-Unis.
Avant le grand spectacle de Vegas, CNBC a scruté comment la F1 capitalise sur son essor aux Etats-Unis à travers le documentaire « Inside Track : The Business of Formula 1 », animé par Sara Eisen, reporter d’affaires de CNBC. Elle souligne l’explosion de la valeur des équipes, explorant la croissance fulgurante du sport sous l’égide de Liberty Media au cours des six dernières années. Eisen a plongé dans l’univers des équipes de F1, s’entretenant avec les PDG Toto Wolff, Zak Brown, Christian Horner, Stefano Domenicali et Greg Maffei de Liberty Media.

Ces leaders d’équipes, comparables aux PDG d’entreprises mondiales classiques, révèlent des stratégies similaires en matière de gestion, d’excellence, de victoire sur la piste et d’attraction de sponsors. La popularité croissante de la F1 a attiré des parrainages majeurs aux Etats-Unis, dont l’accord colossal de Red Bull avec Oracle. Le partenariat titre MoneyGram de Haas cette année et les collaborations de McLaren avec Google et Dell soulignent le rôle novateur des entreprises dans le sport. Le documentaire d’Eisen met en lumière la distinction de la F1 par rapport aux sports américains traditionnels, mettant en avant des partenariats qui ne se limitent pas à la publicité mais intègrent également des avancées technologiques. Les entreprises telles que Dell, Oracle et Salesforce ne se contentent pas de présenter leurs marques mais contribuent à l’innovation technologique dans le sport. Cependant, la croissance rapide soulève des questions sur sa durabilité, les nouveaux fans découvrant que chaque saison de F1 ne peut égaler le suspense de 2021, ni les intrigues dramatiques de Netflix. Les enjeux persistent, mais l’avenir de la F1 américaine continue de captiver une audience jeune, diverse et en expansion.

Amayas LAAZIB

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